Vient de paraître

PENSER LES PÉRIPHÉRIES UNE EXPÉRIENCE BRÉSILIENNE

Lucia Ozorio

Collection Recherches Amériques latines

"Les favelas dont tout le monde se fait une idée, synonyme de pauvreté, de mal logement et de misère généralisée, ont dans cet ouvrage une traduction réelle, concrète et positive, représentée par la Communauté du Parque Royal. Par le biais de cet ouvrage, le lecteur se familiarise avec la habitants de cette favela, avec leur mode de vie, leur histoire, leur rêve, leur peine et leur joie et surtout leur mode d'action, social et politique, sur le plan de l'éducation, de la santé et de l'habitat". (Benyounès Bellagnech)

EAN : 9782343040172 • 172 pages
Prix éditeur : 17 €
Voir la fiche de ce livre

« Les favelas dont tout le monde se fait une idée, synonyme de pauvreté, de mal logement et de misère généralisée, ont dans cet ouvrage une traduction réelle, concrète et positive, représentée par la Communauté du Parque Royal. Par le biais de cet ouvrage, le lecteur se familiarise avec les habitants de cette favela, avec leur mode de vie, leur histoire, leur rêve, leur peine et leur joie et surtout avec leur mode d’action, social et politique, sur le plan de l’éducation, de la santé et de l’habitat.
Il faut souligner que Lúcia Ozório est en contact permanent avec la communauté du Parque Royal depuis plus de dix ans. Elle réussit ainsi à réaliser un des objectifs de l’analyse institutionnelle qui tend, entre autres, à ce que l’analyse soit faite et généralisée par les acteurs sociaux, en l’occurrence par les habitants des favelas.
D’autres approches sont à l’oeuvre dans ce livre telles que l’interculturel, les récits de vie, la narration, l’autogestion et la réflexion qui rejoignent dialectiquement l’action des habitants des favelas. Les étudiants, les chercheurs, les intellectuels, les curieux et les professionnels de santé, de l’urbanisme… trouveront là des outils pour approfondir la connaissance des périphéries.
L’un des souhaits des habitants du Parque Royal est que leur vie et leur histoire soient connues partout. Cet ouvrage est un support permettant de transmettre ce message d’espoir et de le faire connaître aux autres mondes des favelas ou à leurs équivalents dans des pays autres que le Brésil. »

(extraits de la préface de Benyounès Bellagnech)

Lúcia OZÓRIO, docteure en sciences de l´Éducation, professeure, psychanalyste, socianalyste, chercheuse associée aux laboratoires EXPERICE (Universités Paris 8 et Paris 13) et LIPIS (Université PUC), Rio de Janeiro, Brésil. Membre du Groupe de Travail de psychologie communautaire d´ANPEPP (Association Nationale de Recherche, master, doctorat et post-doctorat en psychologie communautaire).

SOMMAIRE

Préface de Benyounès Bellagnech

UN REVE : « LES HOMMES DU MORRO ET L’EPINGLE »
LE MOMENT UTOPIEN D’UNE OEUVRE
Un ensemble de textes dans plusieurs contextes
La cartographie en mutation

COMMUNAUTE EN TANT QUE PRAXIS
Les politiques participatives de santé : des modes d’action en commun
Les alliances entre la construction d’une connaissance plus riche et une transformation sociopolitique plus profonde
Les politiques participatives de santé, histoire et mémoire

LES PREMIERES APPROCHES
Dans quel but venez-vous ?
La voix Alcides : la loi du lieu qui se prononçait
La communauté « hors les murs » et la communauté « dans les murs »
« Les hommes du morro et l’épingle » : un rêve d’élaboration de mon travail au Parque Royal
L’histoire du chien mort

LE PASSE QUI COMBAT
La mare, la terre, la mer
La favela de Maria
L’histoire de Vera do Tota
L'histoire de Zé Cabeludo
Trois noms : Favela da Maria, Maruim et Parque Royal
Tudo começou aí (C’est là que tout a commencé)
De la favela à la communauté
La maison
Avec la « Creche comunitária Alegria da Criança », « Crèche communautaire Joie de l’Enfant », « il était plus facile de croire que Dieu était brésilien »
Les invasions
L’invasion de la Rua Alaíde Pires
L’invasion de la Rua do Rio, Rue de la Rivière
La crise remocionista
Le moment des « bouts de chiffons dans les poches »
« Le peuple uni ne sera jamais vaincu » (Elaine, Erô et plusieurs enfants du Parque Royal)

LE DISPOSITIF « MEDECIN DE FAMILLE »
Le « médecin de famille », à dos d’âne, se rendait chez les habitants du lieu
Le « médecin de famille » comme potentialité de la vie en commun
Le mutirão-recensement et les modes de « faire santé » du Parque Royal
Le film Le Projet « médecin de famille » au Parque Royal et le mutirão-recensement
Nommer les rues : la communauté en tant que praxis
La réification, derrière l’instituant ?

SOYONS COMMUNISTES !